
En trois mois, l’action Renault a perdu 7,6%. (© Renault)
L’action du constructeur automobile a reculé de 3,7% le 15 mars et de 3,4% le lendemain, dans des volumes d’échanges quatre fois supérieurs à la moyenne.
En cause, la parution dans la presse d’extraits du rapport de la Répression des fraudes (DGCCRF) transmis au parquet de Paris dans le cadre de l’affaire des émissions d’oxydes d’azote.
Pourtant, ce nouvel épisode du dieselgate n’ajoute pas grand chose au feuilleton. Nous savions déjà que la DGCCRF soupçonne Renault d’avoir trompé ses clients sur le véritable niveau de pollution de certains de ses moteurs Diesel.
Une amende maximum possible de 3,5 milliards d’eurosSon PDG, Carlos Ghosn, serait en première ligne et l’amende pourrait atteindre, au maximum, 3,5 milliards d’euros en France, soit 95% de la trésorerie nette de Renault estimée à fin 2017.
En trois mois, l’action Renault a perdu 7,6%, quand l’indice des grandes valeurs européennes du secteur automobile a avancé de 1,2%. Et ce, malgré la publication de résultats 2016 d’excellente facture et les nombreux démentis des dirigeants sur les accusations de tromperie.
Mais les investisseurs ont horreur des incertitudes, et le titre Renault risque de rester sous pression dans les semaines à venir.
Par prudence, nous repassons à vendre.
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