
Venu de Seat, l'italien Luca de Meo (photo) prendra les commandes de Renault le 1er juillet prochain. (© Reuters / Renault)
Le 28 janvier, l'action a inscrit un plus bas depuis 2012. Quelques heures plus tard, le constructeur automobile officialisait l'arrivée de Luca de Meo au poste de directeur général, le 1er juillet prochain. Retrouvez notre analyse et notre conseil sur l'action Renault dans ce contexte lourd d'enjeux.
L'action du constructeur automobile traverse une passe difficile. Alors que le secteur européen fait partie des compartiments les plus attaqués en Bourse depuis le début de l’année, avec une chute de 7% pour le Stoxx Europe 600 Automobile, Renault amplifie le repli.
Déjà lanterne rouge du CAC 40 l’an dernier, le titre a lâché 15% en moins d’un mois, renvoyé autour de 35 euros, soit un plus-bas de sept ans…
La publication d’une étude négative de Citigroup a accéléré la chute.
La banque américaine adopte une position de «vente» sur la valeur, avec un objectif de 30 euros. Le courtier estime que «le marché n’a pas pris conscience de l’ampleur des défis auxquels Renault est confronté».
Un nouveau directeur généralIl juge le groupe confronté à une délicate équation financière, avec un flux de trésorerie insuffisant pour faire face à ses investissements.
Dès lors, la suppression du dividende au titre de 2019 lui paraît une option crédible, mais peut-être insuffisante.
L’ex-Régie pourrait devoir se tourner vers ses actionnaires. Facteur aggravant : le probable coup d’arrêt économique de la Chine en raison du coronavirus risque de compliquer le redressement de Nissan, dont Renault détient 44%.
L’arrivée de l'italien Luca de Meo - dont la nomination a été annoncée le 28 janvier dans la
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