En Bourse, le titre du constructeur français perd 56% sur un an. (© Renault)
Le groupe dirigé par Luca de Meo dévoile sa feuille de route en matière d'électrification de sa gamme. De lourds investissements industriels sont nécessaires. Un partenariat avec le Chinois Envision est noué.
Après Renaulution, place à Electricity. Le constructeur, qui a tracé en début d'année les grandes lignes de son plan stratégique 2025-2030, lève désormais le voile sur les moyens et la méthode pour le mettre en œuvre dans l'électrique.
Les objectifs sont spectaculaires : Renault , qui développe deux plateformes électriques selon les segments de véhicules, vise désormais 65% de sa gamme en électrique ou hybrides en 2025 et 90% en 2030.
Relocaliser en France
Parmi ses atouts figurera Electricity, le creuset de ses ambitions industrielles en la matière dans la région Hauts-de-France, où le groupe veut s'appuyer sur ses sites de Douai, Maubeuge et Ruitz.
Les dirigeants devront résoudre une équation financière et industrielle exigeante. Car ils poursuivent plusieurs objectifs en même temps : démocratiser l'électrique, notamment en baissant ses coûts afin d'en améliorer les marges, revivifier l'alliance avec Nissan-Mitsubishi, et enfin viser une relocalisation d'une plus grande proportion de la production dans l'Hexagone.
En 2025, la production totale devrait passer de 500.000 à 700.000 unités en France, dont 400.000 véhicules électriques.
L'un des enjeux concernera la maîtrise du volet industriel des batteries, qui représentent, selon le segment de la voiture, de 30 à 40% des coûts.
Partenaire du groupe, la société chinoise
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