
Erytech, Innate, Nanobiotix et Transgene développent des traitements contre le cancer. (© DR)
En trois ans, depuis le lancement de l’Opdivo de Bristol-Myers Squibb (BMS), les médicaments de la classe des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (IPCI) se sont fait une place centrale dans l’arsenal anticancer.
Quatre autres produits ont été approuvés par les autorités aux États-Unis et en Europe pour le Tecentriq (Roche), le Keytruda (Merck & Co), l’Imfinzi (Astrazeneca) et le Bavencio (Pfizer) dans des indications où le besoin médical est fort. Les ventes de cette classe thérapeutique ont dépassé 5 milliards de dollars en 2016.
Mais l’histoire commence à peine. Les analystes du cabinet Visiongain estiment que les ventes dépasseront 16 milliards de dollars à la fin de la décennie. D’autres tablent sur 30 milliards, à un horizon plus lointain. La croissance viendra de nouvelles indications, dans d’autres cancers, mais aussi de combinaisons entre les IPCI et d’autres classes d’anticancéreux. Près de 765 essais cliniques sont en cours, selon les analystes d’EP Vantage. Plus de 160 000 patients y participent.
Aux côtés des leadersPionnier de l’immunologie appliquée au cancer, Innate Pharma développe ses propres IPCI. La biotech marseillaise a déjà des accords de licence avec BMS et Astrazeneca pour évaluer le potentiel de ses produits en monothérapie et en combinaison avec leurs produits. Transgene n’est pas parvenu,
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