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PSA a fourni des moteurs diesel à Mitsubishi, visé par une enquête
information fournie par Reuters 22/01/2020 à 15:53

    * Des moteurs "conformes à la réglementation" livrés
jusqu'en 2018
    * PSA ignore s'ils sont concernés par l'enquête en Allemagne
    * Aujourd'hui allié à Renault et Nissan, Mitsubishi a
longtemps
été partenaire de PSA

 (Actualisé avec précisions)
    PARIS, 22 janvier (Reuters) - PSA  PEUP.PA  a confirmé
mercredi avoir fourni des moteurs diesel à Mitsubishi  7211.T ,
dont les niveaux d'émission polluantes de certains véhicules
font l'objet d'une enquête de la justice allemande, sans pouvoir
dire précisément si ces motorisations sont concernées par les
investigations.
    Mitsubishi fait aujourd'hui partie de l'alliance
Renault-Nissan  RENA.PA  7201.T  mais le constructeur japonais a
longtemps été un grand partenaire de PSA dans les SUV et
l'électrique.
    "PSA confirme avoir fourni des moteurs 1,6 litre diesel Euro
6 à Mitsubishi entre 2015 et 2018", a déclaré à Reuters un
porte-parole du constructeur automobile français. "Ils sont
conformes à la réglementation."
    PSA ajoute qu'il ignore aujourd'hui si ses motorisations
sont précisément concernées par l'enquête annoncée mardi par le
parquet de Francfort.
    "A ce stade, nous ne connaissons pas les véhicules et
l'ensemble des familles de moteurs concernés dans le cadre de
l'enquête en cours chez Mitsubishi", a précisé le porte-parole
de PSA.
    Le bureau du procureur de Francfort a annoncé mardi que
Mitsubishi faisait l'objet d'une enquête pour vérifier s'il
avait installé ou non sur des moteurs diesel des "defeat
devices", des dispositifs illégaux visant à leurrer les
contrôles d'émissions polluantes.
    La justice allemande enquête également sur des moteurs
diesel de 2,2 litres de cylindrée.
    Après le "dieselgate" de 2015, les écarts parfois
astronomiques entre les émissions d'oxyde d'azote (NOx)
réellement mesurées sur la route et les valeurs pour lesquelles
les véhicules étaient homologués ont été dénoncés chez de
nombreux constructeurs.
    Volkswagen  VOWG_p.DE , à l'origine de l'affaire, a reconnu
avoir triché aux tests d'émission.
    En France, le parquet de Paris a ouvert en 2016 et 2017 des
informations judiciaires pour tromperie aggravée visant les
dispositifs de gestion des émissions polluantes des véhicules
diesel de Volkswagen, mais aussi de Renault  RENA.PA , PSA
 PEUP.PA  et Fiat Chrysler  FCHA.MI . L'enquête est toujours en
cours.
    Renault, dont les choix technologiques en matière de
dépollution ont été particulièrement montrés du doigt à
l'époque, avait lancé en 2016 un rappel volontaire pour
reprogrammer les véhicules épinglés en élargissant la plage de
température de fonctionnement optimal du dispositif de
dépollution. Mais le groupe au losange a toujours rejeté les
accusations de trucage et dit que ses modèles respectaient les
normes en vigueur.

 (Gilles Guillaume, avec Jan Schwartz à Hambourg et Edward
Taylor à Francfort, édité par Jean-Stéphane Brosse)
 

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