(NEWSManagers.com) -
45% des investisseurs français ayant recours à un conseiller bancaire seraient tentés d'investir via un robo advisor, montre une enquête* menée par l'IFOP pour Gambit Financial Solutions sur la perception des robo advisors. Et l'ouverture est encore plus large chez les investisseurs gérant eux-mêmes leurs placements : 47% se disent prêts à investir via des robo advisors. Sur le total des personnes interviewées, 41% des investisseurs n'ayant jamais testé ce type d'outils seraient pour leur part prêts à franchir le pas et à investir via un robot conseiller.
Même s'ils possèdent une culture de l'investissement solide et reconnaissent des points forts à ces nouvelles plateformes, peu d'investisseurs ont déjà franchi le pas. Seuls 3% des personnes interviewées ont déjà investi sur des supports gérés par des robo advisors.
Mais les représentations associées aux robots conseillers sont globalement très positives. 80% des interviewés estiment qu'ils sont à la pointe de l'innovation et de la technique, 78% qu'ils permettent de gagner du temps dans la gestion de ses investissements financiers.
Lorsqu'ils sont interrogés sur la possibilité d'investir via un robo advisor, plus d'un interviewé sur deux fait part de son intérêt pour ces nouveaux supports de placement : 57% des personnes interrogées disposant de placements seraient prêtes à recevoir des conseils issus de robo advisors. A l'inverse, seuls 12% se montrent rétifs à ces technologies.
Si les robo advisors séduisent une part importante des investisseurs interrogés, c'est en premier lieu en complément au recours aux conseillers professionnels que leur utilisation est envisagée : 75% des personnes interrogées les considèrent comme des outils complémentaires aux conseils professionnels. En effet, la satisfaction des personnes interviewées pour qualifier leurs relations avec les conseillers professionnels est large, notamment vis-à-vis des explications apportées pour leurs investissements (risque, performance) : 80% font part d'un satisfecit à cet égard. L'accompagnement de leur conseiller professionnel est donc clé pour les investisseurs.
*Enquête menée au début du mois de janvier 2018 auprès de 300 individus présentant un profil CSP++, propriétaires de leur logement et disposant d'un revenu brut individuel annuel supérieur ou égal à 80 000 euros.
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