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Plus de 4.000 investisseurs de Woodford se retournent judiciairement contre Hargreaves Lansdown
information fournie par Newsmanagers 29/04/2024 à 08:15

Le cabinet RGL Management a annoncé qu’une deuxième plainte à l’encontre de la plateforme d’investissement et de courtage en ligne britannique Hargreaves Lansdown, réunissant quelque 4.000 investisseurs bloqués dans le fonds Woodford Equity Income Fund (WEIF) était en train d’être constituée.

Hargreaves Lansdown est accusé par les plaignants d’avoir continué à recommander le fonds de la société de gestion de Neil Woodford jusqu’à sa suspension en 2019 tout en étant au courant des problématiques de liquidité et de diversification défaillantes du véhicule. RGL réclame aussi des dommages et intérêts, les investisseurs n’ayant pas pu investir dans des placements alternatifs post-suspension du fonds.

RGL Management avait déposé une première plainte en octobre 2022 pour le compte de 3.000 investisseurs du fonds WEIF. Il s’agit de la seule action en justice en cours dans le cadre du scandale Woodford. Les investisseurs bloqués ne peuvent désormais plus se retourner judiciairement contre Link Fund Solutions (LFS), l’administrateur du fonds WEIF, qui avait suspendu l’ensemble des opérations du fonds le 16 octobre 2019 après une suspension des rachats par Woodford le 3 juin 2019. Le véhicule, dont la liquidité n’a cessé de baisser entre 2018 et juin 2019, comptait alors 3,7 milliards de livres sterling d’encours et près de 300.000 investisseurs.

Le plan de dédommagement de 230 millions de livres sterling négocié par LFS avec l’autorité britannique de régulation des marchés financiers Financial Conduct Authority (FCA) a été validé par la justice britannique le 9 février. En contrepartie, les investisseurs bloqués ne peuvent pas poursuivre LFS en justice.

Reste Neil Woodford lui-même, revenu le 17 avril sur le devant de la scène avec un blog Internet. Il a déclaré qu’il n’était pas « un méchant » et rejeté en partie ses erreurs sur les problèmes politiques et économiques du Royaume-Uni post-Brexit. L’ancien gérant est dans le viseur de la FCA qui a émis, le 11 avril, une notification d’avertissement à son encontre et celle de son ex-société de gestion Woodford Investment Management. Le régulateur a l’intention de sévir.

Dans sa notification d’avertissement, la FCA considère qu’entre le 31 juillet 2018 et le 3 juin 2019, Neil Woodford a « eu une compréhension défectueuse et déraisonnablement limitée de ses responsabilités en matière de gestion des risques de liquidité du fonds » . Le régulateur estime que l’ancien gérant de portefeuille « n’a pas tenu compte » , sur la période mentionnée, de la nécessité de garantir un profil de liquidité raisonnable et approprié pour le fonds lorsqu’il a pris des décisions d’investissement face aux demandes de rachats et aux sorties nettes du fonds.

Adrien Paredes-Vanheule

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