
La classification SFDR 9, une nouvelle étiquette européenne dans la jungle des labels «verts». (Fotolia)
Les épargnants qui s'interrogent sur l'impact de leur placement en matière environnementale ou sociale doivent s'intéresser à la classification SFDR 9, nouvelle étiquette européenne dans la jungle des labels «verts». Ces fonds, qu'on dit aussi «verts foncés» ou «article 9», réussiront-ils à s'imposer ? Éléments de réponse.
Tandis que le projet de loi sur l’industrie verte visant, entre autres, à mobiliser l’épargne privée, est examiné au Sénat ce 21 juin, le sigle SFDR 9 qui fait référence au règlement européen «Sustainable Finance Disclosure Regulation», fait de plus en plus parler de lui.
L’épargnant qui s’interroge sur la qualité des fonds d’investissement qu’il souscrit peut s’y fier. Qu’il s’agisse de fonds d’actions, d’obligations, diversifiés ou de non coté, les fonds qui revendiquent une qualité « SFDR 9 » comptent parmi les plus engagés dans une démarche durable.
Durable et non nocifLe règlement SFDR, en vigueur depuis le 10 mars 2021, définit l’investissement durable comme un investissement contribuant à un objectif environnemental ou social, à condition de ne pas causer de préjudice important et que les sociétés dans lesquelles les investissements sont réalisés respectent également des principes de bonne gouvernance. Cette définition laisse une certaine latitude aux gérants pour établir leurs priorités et leurs objectifs.
Cependant, afin d’améliorer la transparence des informations et d’éviter l’écoblanchiment ou «green washing», le règlement SFDR harmonise les indicateurs de durabilité à fournir par les gérants.
16 critères environnementaux ou sociaux précisLes sociétés de gestion qui s’y réfèrent doivent notamment préciser, dans leur
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