
Depuis trois mois, l'action Peugeot ne rugit plus. (© Automobiles Peugeot)
L'action Peugeot recule même de 3% au cours des trois derniers mois, passant à côté de l’euphorie qui a saisi les marchés lors de l’élection présidentielle.
Le constructeur automobile a calé sous l’effet d’une surchauffe manifeste. En touchant un plus-haut à 20,05 euros le 6 mars dernier, l’action a multiplié par 5,6 sa valeur depuis son plus-bas à 3,57 euros le 9 novembre 2012 !
Ces dernières années, les investisseurs ont salué la mutation réussie d’un groupe passé d’une quasi-faillite en 2014 à un taux de rentabilité record en 2017.
Une valorisation excessiveSur la période, le constructeur a réalisé d’importants progrès au niveau de la productivité de ses usines et de ses procédés de fabrication, tout en obtenant de substantielles économies dans les achats d’équipements.
La diminution des coûts fixes a aussi servi de puissant levier opérationnel, donnant à Peugeot les capacités de revenir en Inde ou en Iran et de se montrer offensif lorsqu’il a fallu racheter Opel à General Motors. Enfin, le constructeur a renoué avec la dynamique commerciale, en commercialisant 3,15 millions de véhicules l’an dernier, contre 2,8 millions en 2013.
Rançon de son succès, le titre se traite maintenant dans son secteur sur la base de multiples élevés. Son ratio cours sur bénéfice estimé pour l’exercice en cours ressort à 8 fois, soit une prime
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