
Le rayon d'un supermarché Walmart. (Crédit: / Wal-mart)
L'économie américaine ralentit avec, comme futures conséquences, moins de dépenses de la part des Américains. La confiance des consommateurs souffre des multiples hausses de droits de douanes risquant de relancer l'inflation. Les prévisions de la direction ont déçu le marché, mais le distributeur est capable de traverser cette période sans encombre.
La Bourse est prompte à brûler ce qu'elle a adoré. Walmart, qui a pulvérisé un dernier record à 105,30 $ le 14 février, a été lourdement sanctionné, quelques jours plus tard, les 20 (-6,8%) et 21 février (-2,5%). Cette punition est intervenue après la publication des comptes annuels du numéro un mondial de la distribution. Ce ne sont pas les résultats passés qui ont déçu le marché, mais les projections chiffrées annoncées pour le premier trimestre et le nouvel exercice (clôturant fin janvier 2026).
Sur douze mois, le chiffre d'affaires de 681 milliards de dollars (+5,6% à taux de change constants) a légèrement dépassé les attentes. De même, le bénéfice net par action du dernier trimestre, un résultat aussi scruté par les investisseurs, s'est établi à 0,66 $, contre 0,65 $ attendu. Pas de quoi déclencher l'ire des boursiers ! Non, ce qui les a déçus, ce sont les prévisions.
Prévisions prudentes
Compte tenu du ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et des hausses de droits de douane qui risquent de renchérir les prix des produits vendus dans les magasins, la direction de Walmart s'est montrée un peu plus réservée pour ses projections. L'augmentation des facturations sur l'exercice clos fin janvier 2026, attendu dans une fourchette de 3% à 4%, a douché Wall Street, qui attendait au moins un rythme de croissance identique à l'année précédente.
Nous pensons que ce mouvement de mauvaise humeur devrait être de courte durée. Le groupe a démontré qu'il était capable de continuer à gagner des parts de marché face à ses grands concurrents, y compris Amazon. La dynamique dans l'e-commerce est demeurée forte (+ 16% au dernier trimestre) et l'activité dans le nouveau métier de la publicité a continué d'accélérer (+ 27% sur douze mois).
Le recul récent constitue une opportunité pour se placer. Le passage a vide ne devrait être que provisoire. Nous restons acheteurs pour viser 110 dollars.
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