Les deux groupes informatiques ont fini par enterrer la hache de guerre, après de nombreux mois de conflit boursier. PDG fondateur et premier actionnaire, Jean-Thomas Olano a finalement accepté d’échanger 15 des 19% qu’il possédait dans O2i contre une partie du capital de Prologue.
Déjà détenteur de 25% du capital d’O2i, ce dernier apporte, en outre, ses actions détenues en autocontrôle à une structure indépendante contrôlant 15% d’O2i et 3,3% de Prologue. Cet accord capitalistique se double d’une refonte de la gouvernance d’O2i : PDG de Prologue, Georges Seban devient aussi président du conseil d'administration, alors que Jean-Thomas Olano se recentre sur la direction opérationnelle.
Ils visent la création d’un ensemble de plus de 100 millions d’euros de ventes avec une marge opérationnelle supérieure à 6% à horizon cinq ans. L’an passé, cette entité aurait totalisé de 70 millions de facturations pour une rentabilité proche de l’équilibre.
Contre toute-attente, Jean-Thomas Olano a approuvé la parité d’échange de titres - trois actions Prologue pour deux actions O2i - qu’il avait pourtant rejeté auparavant. De leur côté, les actionnaires minoritaires d’O2i ne devraient pas se voir offrir une porte de sortie similaire. Et ce, pour deux raisons. Fait rarissime, l’AMF a rejeté le projet d’OPE de Prologue, qui a
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