
EDF Au Salon mondial du nucléaire au Bourget. (© E. Piermont / AFP)
EDF lorgne sur le marché mondial, et surtout européen, de la déconstruction des centrales nucléaires. Dominique Minière, directeur exécutif en charge du parc nucléaire et thermique de l'électricien français affirme : «La déconstruction constitue un marché important et des opportunités pour notre filière nucléaire.»
EDF compte capitaliser sur les chantiers en cours en France, notamment ceux des six réacteurs à technologie graphite-gaz et encore plus sur celui du réacteur à technologie à eau pressurisée (la plus répandue au monde) de Chooz A (Ardennes) qui devrait être achevé en 2022.
«C'est une opportunité pour EDF de consolider son savoir-faire en matière de déconstruction et de devenir ainsi un acteur important sur un marché en développement», a insisté M. Minière, précisant que 110 réacteurs sont actuellement définitivement arrêtés dans le monde.
250 milliards d’investissement nécessairesLa Commission européenne a elle estimé à 250 milliards d'euros d'ici 2050 les investissements nécessaires pour fermer les centrales en fin de vie de l'UE. Outre ses 800 personnes en charge de cette activité (démantèlement et gestion des déchets) en France, EDF a racheté en avril l'activité de traitement de déchets radioactifs par recyclage des métaux du groupe suédois Studsvik.
Une fois l'opération finalisée, cette entité devrait se
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