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"Notre système d'allocations pousse encore trop souvent à ne pas travailler"
information fournie par Le Point 06/03/2015 à 07:13

Le gouvernement ne fabrique pas que des usines à gaz, il sait aussi faire simple. La preuve avec la fusion annoncée de la prime pour l'emploi et du RSA activité, qui seront remplacés par la prime d'activité, pour un coût annuel programmé de 4 milliards d'euros. "Simple", c'est du moins ce qu'a assuré Manuel Valls : "Il représentera pour ses bénéficiaires un gain systématique au moment de la reprise ou de l'augmentation d'activité, dès les premiers euros et jusqu'à 1 400 euros." Le Premier ministre mise sur un effet double : "D'une part, un coup de pouce pour le pouvoir d'achat des travailleurs aux revenus modestes, et ceux qui reprennent une activité ; ce sera, également, un dispositif qui encourage et accompagne la reprise d'activité." Car c'est bien là que le bât blesse. Il n'est pas sûr que la prime d'activité atteigne ce dernier objectif. Membre du mouvement patronal Croissance plus, Guillaume Richard, qui dirige l'entreprise de services à la personne 02, a dû mal à en être convaincu. Il répond aux questions du Point.fr. Le Point.fr : Que pensez-vous de l'annonce de Manuel Valls? Guillaume Richard : On ne s'attaque pas au vrai problème. On ne s'attaque pas aux effets de seuils créés par notre système d'allocations et qui freinent le retour à l'emploi de nombreux bénéficiaires. Il est encore bien souvent plus avantageux de ne pas travailler que de travailler. Par exemple quand vous touchez la CMU-C, vous pouvez maximiser...

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25 commentaires

  • 14 mars 22:16

    Elvis_Lard : cela pousse surtout le géniteur à occuper un autre logement que cette voisine, dès lors qu'il a un revenu imposable.


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