
Sortie de terre en moins de 36 mois, la «giga-usine» tourne désormais à plein régime.(© Northvolt)
La fin annoncée des véhicules neufs à moteur thermique pose la question de l’approvisionnement en batteries. La jeune pousse suédoise Northvolt entend s’imposer sur un secteur outrageusement dominé par l’Asie et équiper 3 millions de voitures électriques par an d’ici 2030 avec ses accumulateurs «écolos».
L’Union européenne a tranché : aucun véhicule à moteur thermique, essence ou diesel, ne pourra plus être vendu sur le Vieux Continent à partir de 2035.
À cette échéance, toutes les nouvelles voitures devront donc être 100% électriques. Un défi de taille pour la filière automobile européenne. Maîtres du diesel et des motorisations sophistiquées, Stellantis , Daimler, Renault , BMW et Volkswagen sont confrontés à un changement radical de paradigme puisque, avec l’abandon des énergies fossiles, l’essentiel de la valeur ajoutée réside dans les batteries.
Or, ces composants stratégiques, qui représentent jusqu’à 40% du prix de revient d’une auto, proviennent majoritairement de fournisseurs asiatiques, chinois et coréens notamment. Tous ?
Non ! Un village peuplé d’irréductibles Suédois résiste encore ! L’avenir de la filière européenne de la batterie se joue en partie à Skelleftea, à 800 kilomètres au nord de Stockholm.
Derrière les hauts murs blancs de l’usine Northvolt Ett (Ett signifiant «1» en suédois), 3.000 techniciens et 300 robots dernier cri s’emploient à produire des cellules lithium-ion destinées aux batteries de nos véhicules électriques.
Recyclage à grande échelleSortie de terre en moins de 36 mois, la «giga-usine» tourne désormais à plein régime, avec une capacité annuelle de 16
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