
Invexans, filiale du conglomérat Quinenco, détenu par la famille Luksic a cédé près de 10% du câblier. (© Nexans)
Le chilien Invexans a cédé près de 10% du câblier, via un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels. Il reste le principal actionnaire de Nexans . Jusqu'à quand ?
Son actualité : le chilien Invexans – filiale du conglomérat Quinenco, détenu par la famille Luksic – se désengage partiellement du câblier, dont il est le premier actionnaire. Via un placement privé réalisé début avril auprès d'investisseurs institutionnels, Invexans a cédé 4,2 millions de titres Nexans, soit l'équivalent de 9,6% du capital.
L'opération s'est faite sur la base d'un prix de 80 euros par action Nexans , correspondant à une décote d'environ 9% sur le cours de Bourse précédant l'annonce de la cession. Elle a rapporté au chilien 367 millions de dollars.
Pour Invexans, l'objectif principal de ce désengagement est de libérer des ressources en vue de réaliser de nouveaux investissements et de diversifier son portefeuille. Le chilien assure cependant qu'il demeure confiant dans les perspectives de long terme de Nexans. Il détient encore 19,2% du capital.
Notre analyseCe désengagement paraît surprenant de prime abord. Le groupe chilien était entré au capital de Nexans en 2008, en apportant ses activités de câbles en Amérique du Sud au français. Il était ensuite monté au tour de table jusqu'à approcher le seuil des 30%, et en octobre dernier, il avait officiellement renouvelé son engagement de rester un partenaire à long terme et un actionnaire de référence de Nexans.
La forte remontée du
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