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Neuberger Berman : la fin potentielle de la hausse des taux allemands est en vue
information fournie par AOF 15/11/2023 à 17:25

(AOF) - Selon Patrick Barbe, Head of European Investment Grade Fixed Income chez Neuberger Berman, la fin potentielle de la hausse des taux allemands est en vue : celui-ci devrait potentiellement se stabiliser entre 2,5 % et 2,75 %. Cependant, prévient-il, toute baisse pourrait être entravée par l'aplatissement actuel de la courbe des taux. Au fil du temps, le moteur de la baisse des taux allemands sera probablement la trajectoire de l'inflation de base de la zone euro. Si elle tombe en dessous de 4 %, cela devrait conduire à une politique plus "dovish"» de la part de la BCE.

Patrick Barbe explique que le marché semble croire que les taux des obligations en euros ont probablement atteint leur pic et qu'ils pourraient même baisser l'année prochaine. En effet, les principaux moteurs de la hausse des rendements du marché sont la résilience économique et les besoins importants de financement des gouvernements, qui commencent tous deux à s'atténuer.

Or, dans la zone euro, les indicateurs prospectifs ont fait craindre une récession majeure, bien que les chiffres économiques actuels ne reflètent qu'une récession technique. Pour Neuberger Berman, cette divergence est largement due à la résistance du secteur des services, soutenue par le tourisme estival et l'épargne des ménages pendant la période COVID. Il juge cependant que ces effets s'ont en train de s'estomper, les dernières données concrètes indiquant une détérioration de l'activité des services dans un contexte de resserrement des conditions de crédit.

"Par conséquent, le marché semble devenir moins confiant au sujet d'une faible reprise économique en début d'année prochaine, ce qui soulève la question : la BCE n'a-t-elle pas réagi de manière excessive dans le cadre de sa politique monétaire 'hawkish' ? Et devra-t-elle bientôt commencer à réduire ses taux d'intérêt ? souligne Patrick Barbe.

Le gestionnaire d'actifs fait par ailleurs observer que la fin de la pandémie et de la crise énergétique ont incité la plupart des gouvernements à commencer à réduire leurs dépenses, un mouvement qui s'inscrit dans le cadre de la réduction de plus de 50 milliards d'euros des émissions de dette publique brutes (ou 150 milliards d'euros d'émissions nettes) à horizon 2024.

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