LONDRES, 21 février (Reuters) - L'agence de notation Moody's a ramené vendredi les perspectives de la France de positives à stables et maintenu le classement de la dette française à long terme dans la catégorie Aa2. Moody's justifie sa décision par une amélioration des indicateurs budgétaires de la France plus modérée qu'attendue lorsqu'elle avait amélioré ses perspectives à "positives", en mai 2018. A l'époque, rappelle l'agence, le gouvernement français affichait l'objectif de ramener la dette sous le seuil de 90% du PIB d'ici 2022 en réduisant les déficits budgétaires. Moody’s "reconnaît que le gouvernement a réussi à réduire le déficit budgétaire depuis son entrée en fonction, malgré les baisses d’impôts significatives dans le contexte de l’émergence du mouvement des Gilets jaunes". Mais le niveau de la dépense publique reste très élevé, au-dessus des 55% du PIB, poursuit l'agence de notation. "Par conséquent, selon le scénario de base de Moody’s, le déficit budgétaire devrait se stabiliser autour de 2 à 2,3% du PIB au cours des prochaines années, plutôt que de diminuer davantage. La dette publique devrait rester stable également, juste au-dessous de 100% du PIB, un niveau nettement supérieur aux pays notés Aa1, et supérieur aux anticipations de Moody’s en mai 2018." "Bien que le gouvernement français soit parvenu à mettre en oeuvre des mesures ayant contribué à une croissance des dépenses plus modérée que dans le passé, celles-ci sont insuffisantes pour entamer une réduction claire et durable du poids de la dette publique" selon Moody’s. "Par conséquent, les indicateurs de finances publiques de la France sont caractéristiques d’une notation Aa2, plutôt que d’une notation plus élevée." Moody's juge toutefois que le coût de la dette reste faible et devrait le rester même lorsque les taux directeurs commenceront à remonter. De même, l'exposition de la France à des risques politiques ou extérieurs est très faible. L'agence de notation estime que les réformes engagées amélioreront la compétitivité, l'efficacité du marché du travail et les perspectives de croissance économique sur le moyen terme. (Shivani Singh version française Henri-Pierre André)
Moody's ramène les perspectives de la France de positives à stables, maintient sa note Aa2
information fournie par Reuters 21/02/2020 à 23:03

Cette analyse a été élaborée par Reuters et diffusée par BOURSORAMA le 21/02/2020 à 23:03:59.
Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.
BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).
Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.
Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.
Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.
A lire aussi
-
Laure et Florent Manaudou dans la Seine, un parterre d'athlètes et plus de 5.000 événements dans toute la France: la première Fête du sport dimanche veut instaurer un rendez-vous joyeux et populaire, malgré un contexte plombé par la crainte de coupes budgétaires ... Lire la suite
-
"Nous sommes prêts à reprendre cette ville aux mains de cette gauche": c'est par ces mots que Martine Vassal a officialisé samedi sa candidature aux municipales à Marseille sous la bannière de la droite et du centre. Deuxième candidate à se lancer après le député ... Lire la suite
-
Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé samedi renoncer à la suppression de deux jours fériés, une mesure qui était prévue dans le projet de budget 2026 de son prédécesseur François Bayrou. "J'ai décidé de retirer la suppression de deux jours fériés", ... Lire la suite
-
Le président du Medef, Patrick Martin, a prévenu samedi qu'une "grande mobilisation patronale" serait organisée si les impôts des entreprises étaient augmentés dans le cadre du budget 2026, et a dénoncé "une forme de spoliation" dans la taxe Zucman réclamée par ... Lire la suite
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer