
Maurel et Prom a été racheté début 2017 par l'indonésien Pertamina, qui détient plus de 70% du capital. (Maurel et Prom)
La junior pétrolière a été portée en Bourse par une recommandation d’analyste mais la publication de son chiffre d’affaires semestriel a fait retomber l’action. Depuis le début de l’année, elle perd désormais 8%, à la traîne du marché et du prix du pétrole. Faut-il pour autant se placer ?
Le petit producteur d’or noir n’arrive pas à se reprendre durablement en Bourse.
Le 10 juillet, son titre avait pourtant rebondi de 7%, porté par une recommandation du bureau d’études Portzamparc qui a placé l’action dans sa liste de valeurs favorites pour le mois de juillet.
Deux jours plus tard, cette hausse a été en partie effacée après la publication par Maurel & Prom de ventes semestrielles en repli de 4%, à 229 millions de dollars.
La production peine à progresserLa performance n’est pourtant pas déshonorante. Retraité du décalage de la vente d’une partie de la production, le chiffre d’affaires s’est inscrit en hausse de 15% et l’exploitation de pétrole a progressé de 16% sur la période, à 20.000 barils par jour. Les analystes de Portzamparc applaudissent même une «très bonne publication».
Mais les investisseurs semblent se détourner durablement de la valeur. Elle abandonne 11% sur six mois quand l’indice CAC Mid & Small gagne 12% et le baril de Brent 13%.
Depuis des années, la production de pétrole du groupe au Gabon (90% de l’activité) est régulièrement affectée par des éléments exceptionnels. Et, surtout, elle ne progresse pas vraiment. Au premier semestre 2019, la société a pompé exactement le même nombre de barils d’or noir que lors des six premiers mois de l’année… 2014.
Enfin, les
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer