
Le titre a fondu de 98% en dix ans. (© Mastrad)
Après un échec cuisant dans les ustensiles de cuisine, le dirigeant fondateur, Mathieu Lion, prend son envol dans le marché en plein boom de la mesure de température des aliments.
Son actualité: tel un phénix qui renaît de ses cendres, l'ancien spécialiste des ustensiles de cuisine s'engage dans une nouvelle histoire entrepreneuriale.
Toujours aux commandes, le PDG fondateur, Mathieu Lion, reconnaît volontiers les difficultés rencontrées dans son métier historique, devenu trop concurrentiel.
Accumulant les pertes depuis son introduction en Bourse en 2006, la société s'est recentrée sur l'activité de sa filiale Orka, qui conçoit des sondes de température connectées. Ce marché en plein essor de la mesure de température (en chaud et en froid) s'adresse aux Américains aisés, qui veulent contrôler la chaleur de leur barbecue, mais aussi aux professionnels de la restauration et de l'agroalimentaire.
Les instruments de cuisine ont été repris par l'ancien directeur général, Thibault Houelleu, regroupés dans une nouvelle entité, baptisée M&Co, et sortis du périmètre de la société cotée.
Notre analyseL'action Mastrad a fondu de 98% en dix ans, tombant dans l'univers des zombies stocks, à moins de 0,10 euro. Le cours a souffert de la dilution opérée par augmentation de capital (la plus récente a été réalisée à 0,06 euro) et par la conversion en actions de créances détenues par des fonds de Nextstage.
La capitalisation boursière de 3 millions d'euros est jugée bien faible par le dirigeant
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