VERSAILLES, 3 juillet (Reuters) - Emmanuel Macron s'est prononcé lundi pour un Etat qui protège les plus "faibles", notamment par le droit du travail, tout en rejetant l'assistanat. "Ce ne sont pas les Français qu'il faudrait désintoxiquer de l'interventionnisme public, c'est l'Etat lui-même", a dit le chef de l'Etat devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. "Il faut évidemment protéger les plus faibles, dans le droit du travail en particulier", a-t-il ajouté, avant le début dans les prochains jours de l'examen du projet de loi permettant à l'exécutif de réformer le droit du travail par ordonnances. "Mais protéger les plus faibles, ce n'est pas les transformer en mineurs incapables, en assistés permanents de l'Etat, de ses mécanismes de vérification et de contrôle", a poursuivi Emmanuel Macron. "C'est de leur redonner, et à eux seuls, les moyens de peser efficacement sur leur destin." (Jean-Baptiste Vey à Paris, avec Elizabeth Pineau à Versailles, édité par Yves Clarisse)
Macron veut défendre les "faibles" mais rompre avec l'assistanat
information fournie par Reuters 03/07/2017 à 16:14
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