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LVMH : Barclays relève à Surpondérer
information fournie par AOF 26/03/2024 à 11:10

(AOF) - Barclays relève sa recommandation sur LVMH de "Pondération en ligne" à "Surpondérer" tout en relevant son objectif de cours de 825 à 937 euros. Le bureau d'études justifie ce changement de recommandation par l'optimisme affichée pour la division Mode & Maroquinerie du groupe de luxe : "Nous relevons notre estimation de croissance organique pour l'année 2024 de 4 à 6%, ce qui se traduirait par un chiffre d'affaires total de 44 milliards d'euros. Nous relevons notre EBIT à 18 milliards d'euros, soit une marge de 40,1%.

En outre, Barclays table au niveau de l'ensemble du groupe sur des ventes de 90 milliards d'euros pour l'année fiscale 2024, en hausse de 5% à taux de change constants, et un EBIT ajusté de 24 milliards d'euros, soit une marge d'EBIT ajusté de 26,3%.

"Bien que les ventes du premier trimestre et du second trimestre pourraient être modérées et sembler particulièrement faibles par rapport aux années précédentes, nous ne voyons pas de problèmes fondamentaux dans la division Mode & Maroquinerie. Et nous nous attendons à ce que LVMH retrouve un taux de croissance plus sain d'ici le deuxième semestre 2024", explique aussi le bureau d'études.

Barclays est confiant dans la capacité de LVMH à défendre ses marges dans le secteur de la mode et de la maroquinerie.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Leader mondial du luxe né en 1987, regroupant 75 maisons de luxe, dont 25 centenaires (Louis Vuitton, Moët Hennessy, leaders mondiaux, Dior, Céline, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Bulgari, TagHeuer, Tiffany…) ;

- Revenus de 79 Md€ réalisés entre la France pour 8 %, le reste de l’Europe pour 16 %, les Etats-Unis pour 27 %, le Japon pour 7 % et le reste de l’Asie pour 30 % ;

- Répartition des activités entre les 2 métiers historiques -mode & maroquinerie pour 42 %, vins & spiritueux pour 9 %- et la distribution sélective pour 19 %, les montres & joaillerie pour 14 % puis les parfums et cosmétiques ;

- Modèle opérationnel fondé sur 6 piliers : organisation décentralisée, intégration verticale de l’approvisionnement aux canaux de distribution (DFS en Asie, Miami Cruise, Sephora et Le Bon Marché), pérennisation des savoir-faire, équilibre des activités et des implantations, synergies et sélectivité de la croissance externe ;

- Capital verrouillé par le groupe familial Arnault (47,8 % du capital, directement et indirectement et les 2/3 des droits de vote), Bernard Arnault étant président-directeur général du conseil de 16 administrateurs ;

- Bilan sain avec une dette nette de 9,2 Md€ face à 56,6 Md de fonds propres et 10 Md€ d’autofinancement libre.

Défis

- Stratégie d’innovation au service de 3 enjeux :

- attrait des talents : Institut des métiers d’excellence de la mode, programme « inside LVMH » pour les étudiants, programme DARE pour les innovations en interne, accueil de 50 start-up dans l’incubateur « le LVMH Luxury Lab »,

- R&D dans la cosmétique (200 brevets et "centres de recherche"),

- digitalisation des réseaux de distribution et expérience client ;

- Stratégie environnementale « LIFE 360 » :

- engagement climat (100 % d’énergie renouvelable pour les sites en boutiques en 2030),

- circularité créative : écoconception à 100 % des produits et recyclage des matières premières à 70 % en 2030 (39 % en 2022),

- traçabilité de toutes les chaînes d’approvisionnement en 2030,

- biodiversité : certification de la préservation des écosystèmes (2026) et régénération de la flore et la faune sur 5 Mhas en 2030 (1,4 en 2022) ;

- Rotation prudente du portefeuille avec des cessions de petites marques et l’acquisition du lunettier de luxe italien Marcolin et du joaillier Pedemonte.

Défis

- Toujours une forte sensibilité du résultat à la mode & maroquinerie;

- Impact de l’inflation compensé par la capacité à augmenter les prix et par un effet de change favorable ;

- Après une fin 2022 marquée par les confinements, attente d’une reprise des ventes en Chine ;

- Après un exercice 2022 record en terme de ventes et profits, anticipations 2023 : accroître encore le leadership mondial ;

- Dividende 2022 de 12 € dont acompte de 5 € versé en décembre et rachats d’actions.

En savoir plus sur le secteur luxe et cosmétiques

Des performances contrastées dans la beauté

Pénalisé par le marché chinois, Estée Lauder a subi une chute de ses ventes de 10% à 15,9 milliards de dollars sur son exercice annuel 2022-2023, clos fin juin. Le bénéfice net du groupe américain a même baissé de 58% sur un an à 1,01 milliard de dollars. Sur un marché mondial de la beauté dynamique, le groupe affiche donc une contre-performance, alors que son rival, Coty, a publié de très bons résultats. Pour l'année 2022-2023, clôturée fin juin, ses ventes ont bondi de 12%, à 5,55 milliards d'euros, dépassant les prévisions des analystes. Son bénéfice d'exploitation a plus que doublé et son bénéfice ajusté a augmenté de 20%. Le groupe entend poursuivre sa montée en gamme pour dépasser les 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2026. Quant à L'Oréal, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 20,6 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 12% sur un an. Son bénéfice net a progressé de 4% à 3,35 milliards d'euros. Toutefois au troisième trimestre la croissance d'activité du géant mondial des cosmétiques a ralenti (+4,5% sur un an), pénalisée par ses ventes en Chine. Ces acteurs bénéficient d'un marché de la beauté qui devrait croître annuellement de 6% en moyenne d'ici 2028 selon McKinsey,

Valeurs associées

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 26/03/2024 à 11:10:00.

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