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Liban-Le chef de la Sûreté dit craindre paralysie politique et crise sociale
information fournie par Reuters 03/06/2022 à 15:15

BEYROUTH, 3 juin (Reuters) - Le risque de paralysie politique au Liban a augmenté après que les élections du 15 mai dernier ont débouché sur un Parlement fragmenté, selon le directeur de la Sûreté générale libanaise, qui a mis en garde contre un possible "désastre" en raison de l'absence de majorité.

Le général Abbas Ibrahim a également déclaré que l'instabilité sociale dans le pays, qui traverse une grave crise économique, l'inquiétait davantage que l'instabilité politique.

"Les résultats de cette élection pourraient provoquer un désastre puisque nous avons de grands blocs politiques avec des écarts croissants entre eux sur diverses questions et aucune majorité pour adopter des lois", a déclaré le général au magazine General Security, la publication de l'agence de sécurité libanaise.

Le Hezbollah, milice chiite libanaise soutenue par l'Iran, et ses alliés ont perdu la majorité qu'ils détenaient depuis 2018 lors des élections du 15 mai dernier, les premières depuis que le pays a commencé à s'enliser dans une profonde crise économique, aggravée en août 2020 avec l'explosion qui a dévasté le port de Beyrouth.

Dans un Parlement divisé entre plusieurs blocs dont aucun ne dispose de la majorité, des candidats indépendants pro-réformes et le parti chrétien des Forces libanaises (FL), soutenu par l'Arabie saoudite, ont gagné du terrain.

"Le peuple a le droit de s'opposer et de faire entendre sa voix sur l'effondrement de la livre libanaise, mais nous ne voulons pas que les choses se transforment en chaos et nous travaillons très dur pour empêcher le pays d'entrer dans le chaos social", a déclaré Abbas Ibrahim.

Les députés libanais ont réélu mardi de justesse Nabih Berri, dirigeant du mouvement chiite Amal, pour un septième mandat à la présidence du Parlement, réservée à un chiite.

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(Rédigé par Lina Najem, version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

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