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Les négociations sur le Yémen reprendront mi-janvier
information fournie par Reuters 20/12/2015 à 22:19

 (Actualisé avec prolongation du cessez-le-feu) 
    par Tom Miles 
    BERNE, 20 décembre (Reuters) - Les négociations visant à 
mettre fin au conflit yéménite se sont achevées dimanche en 
Suisse et les participants sont convenus de se retrouver le 14 
janvier mais il faudra d'abord parvenir à un accord sur un 
cessez-le-feu permanent, a annoncé l'émissaire des Nations unies 
pour le Yémen. 
    Le lieu de la nouvelle session de discussions n'a pas encore 
été fixé, a ajouté Ismaïl Ould Cheikh Ahmed. La Suisse et 
l'Ethiopie sont envisageables. 
    "Les participants à ces discussions sont unanimement 
d'accord pour dire que le but ultime que nous avons tous est la 
fin de cette guerre et de ce fait d'avoir un cessez-le-feu 
permanent", a déclaré Ismaïl Ould Cheikh Ahmed lors d'une 
conférence de presse à Berne, la capitale suisse. 
    Il a ajouté que "tous ses efforts" des prochains jours 
seraient centrés sur l'obtention d'une trêve durable. 
    Par la suite, le ministre yéménite des Affaires étrangères, 
Abdel Malek al Mekhlafi, a déclaré à la presse que le 
cessez-le-feu, qui avait été déclaré mardi pour lancer le début 
des négociations, avait été prolongé d'une semaine, sous 
condition que les rebelles houthis respectent la trêve.   
    La guerre au Yémen a fait plus de 6.000 morts depuis le 
début des bombardements aériens, fin mars, par une coalition de 
pays arabes emmenée par l'Arabie saoudite contre les positions 
des miliciens chiites houthis, alliés de l'Iran, dans le but de 
rétablir le gouvernement du président Abd-Rabbou Mansour Hadi.  
    Les rebelles houthis, après s'être emparés de Sanaa, la 
capitale, menaçaient Aden, le grand port du pays.  
    L'émissaire spécial de l'Onu a estimé que les parties en 
guerre étaient encore loin de déposer les armes, décrivant le 
niveau de confiance entre elles comme "nul". 
    "Il est très clair que dans certains cas, le cessez-le-feu 
n'a pas été respecté et a été violé dès les premières heures de 
ces discussions", a déclaré Ismaïl Ould Cheikh Ahmed. 
    Les participants ont prévu qu'à un certain stade, il y 
aurait des libérations de prisonniers dans les deux camps et que 
des propositions devraient être faites sur la gestion du retrait 
des forces et des armes lourdes.  
    Ismaïl Ould Cheikh Ahmed s'est dit "optimiste". Il a estimé 
que le simple fait que les parties négocient et acceptent de 
s'asseoir à la même table pour discuter était "un progrès 
incroyable" à ses yeux. 
 
 (Avec Mohamed Ghobari à Dubaï; Tangi Salaün et Danielle Rouquié 
pour le service français) 
 

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