
L'économie américaine fait preuve d'une résistance étonnante. Malgré le niveau élevé des taux d'intérêt, elle n'entre toujours pas, pour le moment, en récession. (© AFP)
La récession tant redoutée depuis plus d'un an n'arrive toujours pas. La fin de la hausse des taux non plus, mais elle devient plus probable. Les Bourses, stabilisées à des niveaux élevés, restent indécises et offrent un potentiel de hausse limité.
Les anticipations sur le moment de la pause ou de la fin de la hausse des taux d'intérêt directeurs des banques centrales restent le moteur clé des Bourses mondiales.
«La question de savoir si le taux directeur terminal de la Reserve fédérale américaine (Fed) a été atteint reste toujours centrale», rappelle Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France, qui juge cette probabilité élevée, même si la remontée récente du prix du pétrole fait craindre un rebond de l'inflation des deux côtés de l'Atlantique.
Ralentissement économiqueLe scenario de base de la majorité des stratèges de marché reste celui d'une généralisation du ralentissement économique.
Deux grandes familles se distinguent ensuite : ceux qui pensent que la récession est inévitable en Europe et aux États-Unis, et qu'elle est seulement différée depuis de nombreux mois ; d'autres qui imaginent qu'elle n'aura jamais vraiment lieu et qu'elle laissera la place à une période de croissance très faible, proche de zéro, avant que les banques centrales ne baissent les taux.
«L'économie américaine, qui semblait basculer au printemps, résiste, notamment grâce à la consommation des ménages, très solide, qui a réaccéléré au cours des deux derniers mois», indique Matthieu Grouès, directeur des gestions de Lazard Frères Gestion. La composante nouvelles commandes des indicateurs avancés pour
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