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Les fonds patrimoniaux français à la loupe…
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 30/07/2019 à 11:35

Y a-t-il une exception française en matière de construction de portefeuille par rapport aux autres pays européens ? Voici les principales conclusions de l'étude.

Y a-t-il une exception française en matière de construction de portefeuille par rapport aux autres pays européens ? Voici les principales conclusions de l'étude.

Avec plus de 5.500 milliards d'euros sous gestion, soit près de deux fois le PIB de la France, la société BlackRock est le plus grand gestionnaire d'actifs au monde. Aladdin, sa plateforme d'intelligence collective, rassemble, organise et traite (en intelligence artificielle) les informations collectées par 25.000 professionnels de l'investissement, 1.000 développeurs et 600 spécialistes du traitement de données à très grande échelle. Fort de cet outil puissant, les équipes de BlackRock ont analysé 35 fonds d'investissement, auprès de 18 gérants d'actifs français, dont les encours totalisent 58 milliards d'euros.

Y a-t-il une exception française en matière de construction de portefeuille par rapport aux autres pays européens ? Voici les principales conclusions de l'étude.

Les marqueurs des gestions patrimoniales françaises

  • Plus de cash que dans les fonds d'allocation gérés ailleurs en Europe : 16% pour les fonds prudents contre 13% en moyenne en Europe.
  • Moins diversifiés : l'essentiel des investissements est en actions, obligations et cash. Quand 64% de la diversification en France vont dans les convertibles, le premier poste de diversification dans les fonds européens est le long/short actions international avec seulement 31% de la poche.
  • Fonds dynamiques apparemment plus conservateurs, mais les fonds maison diversifiés masquent une exposition plus forte. Avec facialement 56% d'actions, l'exposition réelle est de 75% après intégration des 18% d'exposition actions inclus dans les fonds d'allocations (généralement maison) que les gérants ont en portefeuille.
  • Actions : la part du lion à l'Europe. La surexposition européenne coûte en performance globale alors qu'une gestion internationale améliorerait le niveau de volatilité.
  • 12% d'ETF (fonds de gestion passive) contre 24% au niveau des gestions patrimoniales européennes avec une nette dominance des actions.
  • L'ISR (Investissement Socialement Responsable) est quasi absent des gestions patrimoniales : en moyenne 8% des investissements sont ISR, entre 0% pour les fonds dynamiques et 18% pour les fonds flexibles.

L'allocation du risque est concentrée sur les actions

Les stratégies alternatives comme le long short, global macro ou arbitrage sont absentes des gestions dynamiques. Les gestions dynamiques françaises sont donc atypiques en ce qu'elles embarquent 85% des risques au travers des actions, ces dernières de surcroît largement européennes.

Les gestions flexibles répartissent toutefois mieux les risques : avec 50% du budget risque dans les actions (85% pour les dynamiques), elles baissent moitié moins que les gestions dynamiques en phase difficile.

Les gestions françaises sont exposées de façon similaire à la volatilité, au momentum et au style value. En revanche, leur tropisme en grandes capitalisations est bien plus fort que chez leurs pairs européens. Si certaines de ces spécificités françaises sont connues, l'inégale répartition des risques entre les différents profils (prudents, modérés, dynamiques…) est malheureusement rarement analysée.

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