BRASILIA, 17 décembre (Reuters) - Le vice-président brésilien Michel Temer, qui remplacerait la présidente Dilma Rousseff si celle-ci était destituée, s'est défendu jeudi de comploter contre la chef de l'Etat. Dans une interview au quotidien O Globo, Michel Temer a démenti des rumeurs selon lesquelles il envisagerait d'abandonner la présidente qui est visée depuis le 2 décembre par une procédure de destitution. "Cela m'ennuie vraiment que l'on continue à dire que je complote contre la présidente. Je n'ai jamais fait cela", assure Michel Temer dans son entretien. Il admet cependant que sa formation centriste, le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), principal allié du Parti des travailleurs (gauche) au pouvoir, est "extrêmement divisé" sur cette question de la destitution. Michel Temer n'a pas dévoilé sa position. La procédure d'"impeachment" a été lancée par le président de la chambre basse du Congrès, Eduardo Cunha, adversaire politique numéro un de la chef de l'Etat et membre du PMDB lui aussi. Eduardo Cunha, qui est lui-même visé par une enquête pour corruption, a accédé à une requête de l'opposition d'enquêter sur une infraction à la loi budgétaire imputée à la présidente. La Cour suprême doit se réunir jeudi après-midi pour juger si cette offensive menée au Congrès pour destituer Dilma Rousseff est conforme à la Constitution. (Anthony Boadle; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
Le vice-président brésilien se défend de comploter contre Rousseff
information fournie par Reuters 17/12/2015 à 16:22
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