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Le parlement néerlandais appelle à mettre fin à la dépendance vis-à-vis des éditeurs de logiciels américains
information fournie par Reuters 19/03/2025 à 17:32

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Mise à jour de l'article du 18 mars avec la réaction d'Amazon au paragraphe 5) par Toby Sterling

Le Parlement néerlandais a approuvé mardi une série de motions appelant le gouvernement à réduire sa dépendance vis-à-vis des éditeurs de logiciels américains, notamment en créant une plateforme de services cloud sous contrôle néerlandais.

Alors que de telles initiatives ont échoué par le passé en raison d'un manque d'alternatives européennes viables, les législateurs ont déclaré que l'évolution des relations avec les États-Unis sous la présidence de Donald Trump a donné à la question un caractère d'urgence renouvelé. )) « La question que nous, Européens, devons nous poser est la suivante: sommes-nous à l'aise avec des personnes comme Donald Trump, Jeff Bezos ((), Mark Zuckerberg (Meta) et Elon Musk ((), qui contrôlent nos données? », a déclaré Marieke Koekkoek, du parti pro-européen Volt, qui est l'auteur de l'une des huit motions, dans un e-mail adressé à Reuters.

En plus de lancer une plateforme de services cloud souveraine, les motions ont appelé le gouvernement à réexaminer sa décision d'utiliser les services web d'Amazon pour l'hébergement du domaine Internet des Pays-Bas, et à développer des alternatives aux logiciels américains et un traitement préférentiel pour les entreprises européennes dans les appels d'offres publics. En réaction, Amazon a déclaré que son cloud était « souverain », car les clients « ont un contrôle total sur l'endroit où ils stockent leurs données, sur la manière dont elles sont cryptées et sur les personnes qui peuvent y accéder », a déclaré un porte-parole mercredi.

Amazon a investi plus de 180 milliards d'euros dans l'UE depuis 2010 et emploie plus de 1 000 personnes dans la recherche et le développement et dans les bureaux de l'entreprise à Amsterdam et à La Haye, a déclaré le porte-parole. Le vote néerlandais est intervenu un jour après que des dizaines d'entreprises technologiques européennes aient appelé la Commission européenne à créer un fonds souverain pour investir dans la technologie européenne, y compris l'infrastructure cloud, et un mandat « Acheter européen ».

Un porte-parole du ministère des Affaires économiques a refusé de commenter.

Bert Hubert, un expert néerlandais en technologie qui a plaidé pour une réduction de la dépendance vis-à-vis des États-Unis, a déclaré: « Ce n'est que la première étape pour éventuellement faire quelque chose. »

Mais il a déclaré qu'un résultat important serait d'obliger les agences à rendre compte publiquement des risques liés à leur dépendance vis-à-vis des entreprises américaines du cloud.

« Avec l'avènement de Trump 2.0, il est devenu évident qu'il ne s'agit pas d'un sujet sur lequel on peut se contenter de signer sans rien dire », a-t-il déclaré.

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