
Les investisseurs craignent que la demande chinoise pour les produits de luxe ralentisse. (© A. Wallace / AFP)
Les ventes du géant du luxe LVMH ont bondi de 11% sur les neuf premiers mois de l’année.
Une performance solide et conforme aux attentes des analystes. Pourtant, le 10 octobre, son action accusait le coup à la Bourse de Paris, reculant de 5% en milieu de journée. C’est en fait l’ensemble du secteur qui était délaissé par les investisseurs : Hermès abandonnait 4% et Kering 5,50%.
L’indice européen de référence du secteur, le Stoxx Europe 600 PSN&H/H, baissait de 1,2%, perdant 3,7% en cinq séances. Les chiffres révélés par LVMH, bien qu’en nette progression, témoigne d’un léger ralentissement au troisième trimestre.
La demande chinoise inquièteSur la période, ses ventes ont grimpé de «seulement» 10% après +12% enregistré sur le premier semestre. Pas de quoi rassurer les observateurs qui anticipent un moindre dynamisme de la demande chinoise sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis et de dépréciation du Yuan (-1,9% vis-à-vis de l’euro depuis fin septembre).
Parallèlement, les investisseurs ont pris connaissance d’une étude de Morgan Stanley peu engageante sur le secteur.
Les analystes de la banque ont dégradé leur opinion sur l’industrie à «sous-pondéré». Selon eux, en dépit de leur récente baisse en Bourse, il est encore temps de vendre le secteur du luxe.
Ils
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer