Après un très léger répit, la cote parisienne a piqué du nez dès l'ouverture sans changer d'avis depuis, et s'est même approchée de la barre symbolique des 4.000 points en atteignant un nouveau plus bas annuel en séance à 4.012,82 points.
«Les signaux négatifs s'accumulent depuis plusieurs semaines»
et «la situation actuelle en zone euro et plus particulièrement le net ralentissement de la dynamique allemande" constitue un "facteur majeur de correction», a estimé Alexandre Baradez, un analyste de IG.
«Plusieurs indicateurs (PMI, indices ZEW et IFO, commandes d'usines, production industrielle, balance commerciale, etc...) montrent que l'Allemagne commence à souffrir elle aussi de la panne de croissance en zone euro et du manque de dynamisme économique de plusieurs de ses voisins», a-t-il ajouté.
Le baromètre ZEW du moral des investisseurs allemands a en effet signé en octobre sa dixième baisse d'affilée et est passé en territoire négatif, une première depuis novembre 2012.
La production industrielle de la zone euro a pour sa part chuté de 1,8% en août dans la zone euro,
après avoir augmenté de 0,9% le mois précédent.
A la publication de ces deux chiffres, la cote parisienne a nettement accusé le coup.
"Le réveil est plutôt difficile pour les investisseurs. Bien sûr, nul ne pensait que le rebond technique entamé hier sur le CAC 40 puisse durer longtemps. Cependant, personne n'anticipait" la si "forte dégradation de l'économie allemande, avec
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