
L'action LDC perd 22% depuis le début de l'année. (© LDC)
Le spécialiste de la vente de poulets a du mal à répercuter la hausse de ses coûts dans ses prix ce qui pèse sur la rentabilité. Et sur l'action ?
Au premier semestre de l’exercice clos à fin février 2019, le chiffre d’affaires du volailler a grimpé de 4,9%, à 1,942 milliard d’euros.
LDC profite notamment de l’intégration de plusieurs entités acquises récemment. Ainsi, les volumes commercialisés par le pôle Volaille France ont progressé de 4,5%, contre 1,8% à périmètre identique.
Dans un contexte marqué par l’atonie de la consommation à domicile, les ventes dans la grande distribution, qui représentent 48,3% des livraisons de ce pôle, ont augmenté de 1% seulement.
En revanche, LDC profite de la dynamique de la demande des clients de la restauration hors domicile (+6%) et des industriels (+8,5%), tandis que ses exportations ont bondi de 11,2%.
Difficiles hausses de prixCependant, le résultat opérationnel courant a baissé de 2,3%, à 91,1 millions d’euros. Les dirigeants soulignent les difficultés à répercuter sur leurs prix de vente la hausse des coûts sur les emballages, l’énergie et la logistique notamment.
En Pologne, la hausse des prix des poulets achetés par LDC a aussi pénalisé la profitabilité. Malgré les bonnes performances du pôle Traiteur, la marge opérationnelle courante du groupe a reculé de 0,3 point, à 4,7%.
Sans surprise, ces résultats sont le reflet d’une stratégie offensive permettant de compenser l’insuffisance des hausses
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