(AOF) - "La bonne nouvelle pour la zone euro est que l'incertitude politique en France n'entraine pas un durcissement des conditions financières et encore moins un stress systémique (sur les banques, l'accès des entreprises aux financements…) " fait savoir La Banque Postale AM. " Les actifs français, en particulier ceux les plus liés à l'Etat (la dette publique, les banques, les utilities) ont bien intégré un risque politique plus élevé. Mais la diffusion aux autres actifs et aux autres pays de la zone a été limitée".
Au total, l'indicateur de stress financier de la BCE a augmenté légèrement depuis l'annonce des élections mais il reste bas, en dessous de son niveau du début d'année.
"Bien sûr, l'incertitude politique appelle à la prudence à court terme et un stress plus important est toujours possible. Mais en l'état, sans transmission de l'incertitude via le secteur financier, l'impact sur les perspectives économiques pour la zone euro devrait être limité. La croissance de la zone devrait souffrir un peu à cause d'une plus grande prudence des chefs d'entreprise et des ménages à court terme", explique l'asset manager.
"Mais pour l'instant, nous pensons que les perspectives de reprise graduelle de la zone euro dans les prochains trimestres n'est pas remise en cause", conclut La Banque Postale AM.
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