
Lafargeholcim devient de plus en plus suisse et de moins en moins français. (© Lafargeholcim)
C’est le suisse Jan Jenisch, 50 ans, l’actuel directeur général de Sika - groupe helvétique de chimie de construction -, qui a été choisi pour prendre les manettes opérationnelles de Lafargehocim à compter du 16 octobre prochain.
Le directeur général du cimentier, l’américain (naturalisé français) Eric Olsen, quittera ses fonctions le 15 juillet, suite au «scandale» syrien : Lafarge aurait payé des intermédiaires liés à l’Etat islamique pour poursuivre l’exploitation de son usine en Syrie entre 2011 et 2014. Le groupe n’était pas encore marié à Holcim à l’époque.
A partir du 15 juillet et jusqu’au 16 octobre, le suisse Beat Hess, l’actuel président du conseil d’administration de Lafargeholcim, deviendra directeur général par intérim. La transition à la tête du premier cimentier mondial sera donc assez courte.
Investisseurs rassurésLes investisseurs sont rassurés par l’arrivée d’un nouveau dirigeant qui connaît bien le secteur des matériaux de construction, et qui a fait ses preuves à la tête de Sika. La capitalisation boursière de Sika a plus que triplé depuis janvier 2012, lorsque Jan Jenisch en a pris les commandes. Le groupe est aussi convoité par Saint-Gobain, ce qui a fait grimper son titre.
La nomination de Jan Jenisch achève aussi de faire de Lafargeholcim - qui a son siège à Zurich et qui publie ses comptes en francs suisses -
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