(AOF) - PostNL,service de livraison de colis, flambe de 8,43% à 1,64 euro à la Bourse d'Amsterdam. L'opérateur postal néerlandais signe sa meilleure performance boursière quotidienne depuis novembre 2022 après avoir fait part de volumes et d'un bénéfice opérationnel supérieur aux attentes au titre du premier trimestre. Sur cette période, son Ebit normalisé ressort à 7 millions d'euros, en recul de 78% sur un an, les analystes prévoyant une perte de deux millions d'euros. Les volumes de la société s'élèvent à 81 millions d'euros, accusant un repli de 6,5%, contre une baisse attendue de 8%.
Selon une source de marché, Jefferies a indiqué que PostNL avait initialement prévu une baisse importante de ses volumes du fait de la normalisation post-pandémique et de la perte potentielle de parts de marché.
Côté perspectives, PostNL confirme ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice, tablant sur un Ebit normalisé compris entre 70 et 100 millions d'euros et un flux de trésorerie disponible entre 10 et 40 millions d'euros.
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De plus grandes disparités entre les utilities
L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.
Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.
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