(AOF) - Ocado, entreprise britannique spécialisée dans l'e-commerce alimentaire, grimpe de 5,89% à 370,18 pence, après avoir signé "un troisième trimestre solide", dixit UBS. Le groupe a relevé ses prévisions pour l'exercice 2023-2024 après avoir enregistré une hausse de 15,5 % de son chiffre d'affaires au cours du dernier trimestre, à 658 millions de livres sterling. Le nombre moyen de commandes par semaine a augmenté de 15 %, passant de 381 000 à 437 000. Ocado Retail est une coentreprise entre Ocado et le détaillant Marks & Spencer.
Les prix de vente ont baissé de 0,4 % au cours du trimestre, contre une inflation de 2 % sur l'ensemble du marché britannique de l'alimentation.
Hannah Gibson, directrice générale d'Ocado Retail, a déclaré : "Notre stratégie consiste toujours à offrir à nos clients un choix imbattable, un service inégalé et un rapport qualité-prix rassurant. Nous constatons que cette stratégie porte ses fruits".
Le groupe a fait savoir qu'il s'attendait désormais à ce que son chiffre d'affaires annuel connaisse une hausse à deux chiffres, alors qu'il prévoyait auparavant une hausse à un chiffre dans la moyenne haute et que sa marge bénéficiaire de base se situerait autour de 2,5 %, sans changement par rapport à ses prévisions précédentes.
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Deux grands défis pour le secteur
Le chiffre d'affaires des enseignes de la distribution a progressé de 6,6 % au troisième trimestre 2022 selon le panéliste IRI. Une telle performance n'avait pas été enregistrée depuis les confinements de 2020. Toutefois, depuis fin septembre, les volumes reculent suite à la hausse des prix. Les résultats des acteurs français, plutôt épargnés jusqu'à présent, devraient donc en pâtir. D'ailleurs, aux Etats-Unis, Walmart et Target ont lancé des avertissements sur leurs résultats.
Autre défi : la désorganisation logistique. D'après les données de NielsenIQ, le taux de ruptures a encore progressé dans les rayons pour atteindre 5,8 % fin octobre. Cela représente un manque à gagner de 3,5 milliards d'euros depuis le début de l'année. D'après Système U, ces troubles n'ont jamais été constatés depuis plus de cinquante ans. Les raisons sont multiples : à la fois climatiques, géopolitiques, logistiques, inflationnistes, et également liées aux comportements des consommateurs, qui stockent certains articles. En revanche la grève dans les raffineries paraît avoir eu peu d'impact car les enseignes sont parvenues à s'organiser.
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