(AOF) - Novartis recule (-2,10% à 96,98 francs suisses) à la Bourse de Zurich malgré la présentation de résultats en hausse au deuxième trimestre. Le groupe pharmaceutique suisse relève sa prévision de résultat opérationnel "core" 2024, tablant désormais sur une croissance de 15 à 20% contre 10% à 15% précédemment. Il affiche un chiffre d’affaires en hausse de 11% sur le trimestre, à 12,51 milliards de dollars, avec un bénéfice net en hausse de 43% à 3,24 milliards et un bénéfice par action ajusté en hausse de 17% à 1,97 dollar. Le flux de trésorerie disponible atteint 4,6 milliards de dollars.
Le groupe s'attend toujours à des ventes nettes en hausse de quelque 10% pour l'année 2024.
Novartis souligne que la croissance de ses ventes au trimestre écoulé est portée par la "poursuite des solides performances" de ses produits Entresto (+28% tcc), Kesimpta (+65% tcc), Cosentyx (+22% tcc), Kisqali (+50% tcc), Leqvio (+134% tcc) et Pluvicto ( +44% tcc).
"Notre performance reflète la forte dynamique continue de nos principaux moteurs de croissance, tant aux États-Unis qu'hors États-Unis, ce qui nous a permis de revoir à la hausse nos prévisions pour l'exercice 2024", déclare le patron de Novartis, Vas Narasimhan.
"Nous nous concentrons clairement sur quatre domaines thérapeutiques principaux (cardiovasculaire-rénal-métabolique, immunologie, neurosciences et oncologie), avec de multiples actifs importants sur le marché et en pipeline dans chacun de ces domaines, qui répondent à une charge de morbidité élevée et ont un potentiel de croissance substantiel", précise le groupe.
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L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
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