(AOF) - Heineken (+11,84% à 75,90 euros) occupe la première place de l'indice AEX 25 après sa solide performance sur l'année 2024. Elle est supérieure aux attentes des marchés. Son Ebit s'élève à 4,51 milliards d'euros, soit une hausse organique de 8,3% contre une estimation de 4,41 milliards d'euros, en augmentation de 5,3%. La marge Ebit est de 15,1% contre 14,7% de consensus. Le bénéfice net par action a progressé de 4,7% en organique à 4,89 euros contre 4,62 euros attendus. Le résultat net a augmenté de 7,3% à 2,73 milliards d'euros.
Les revenus atteignent les 36,07 milliards d'euros, soit 5% de hausse organique contre 4,6% attendus.
"Nous avons obtenu des résultats solides avec une croissance généralisée et une augmentation des bénéfices en 2024. Le volume de bière a augmenté organiquement de 1,6%, à la fois sur les marchés développés et émergents", a commenté le directeur général Dolf van den Brink.
Le volume des bières "grand public" a augmenté de 2%, sous l'impulsion des marques leaders sur ses plus grands marchés : Amstel au Brésil, Cruzcampo au Royaume-Uni et Kingfisher en Inde.
Les économies brutes ont dépassé 600 millions d'euros, soutenant une augmentation de 40 points de base de la marge opérationnelle. Les investissements marketing et commerciaux ont augmenté de 300 millions d'euros, soit une croissance organique à deux chiffres. En mettant l'accent sur la productivité du capital, Heineken a pu dégager un free cash flow opérationnel, dépassant les 3 milliards d'euros.
Rachat d'actions de 1,5 milliard d'euros sur deux ans
En parallèle de cette performance annuelle, le groupe brassicole néerlandais a annoncé un programme de rachat d'actions de 1,5 milliard d'euros sur deux ans. "Ce rachat devrait avoir un effet relutif de 2% sur l'année 2026 et envoie un message fort selon lequel les actions sont sous-évaluées", explique Jefferies.
Quant à ses perspectives, Heineken anticipe une hausse de son bénéfice d'exploitation entre 4% et 8% en 2025, malgré "la faible confiance des consommateurs en Europe, la volatilité, les pressions inflationnistes, les dévaluations monétaires sur les marchés en développement, ainsi que les fluctuations géopolitiques".
Le groupe prévoit une croissance continue du volume et du chiffre d'affaires. Cependant, le premier trimestre sera confronté à une base de comparaison élevée et sera affecté par le nombre réduit de jours de vente, le calendrier de Pâques et du Tet.
Avec son programme de productivité continue, il vise à réaliser au moins 400 millions d'euros d'économies brutes en 2025, "afin de financer la croissance, la transformation numérique et les initiatives de développement durable".
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