(AOF) - GSK (GlaxoSmithKline) bondit de 5,38% à 1536,50 pence et atteint la première place de l’indice Footsie 100 après l’annonce d’un accord dans le dossier du Zantac. Le laboratoire pharmaceutique britannique prévoit le règlement de 93% des plaintes (soit environ 80 000 cas) portées devant les tribunaux d'État américains contre ce médicament pour un montant pouvant atteindre 2,2 milliards de dollars. GSK précise que ce règlement se fera sans reconnaissance de responsabilité ni changement dans son programme de croissance ou ses projets d'investissement.
Les conseils des plaignants participants recommandent à l'unanimité à leurs clients d'accepter les termes du règlement, qui devrait être pleinement mis en œuvre d'ici la fin du premier semestre 2025.
GSK confirme également avoir conclu un accord de principe pour payer un total de 70 millions de dollars pour le règlement de la plainte Zantac "qui tam" déposée par Valisure.
GSK rappelle que selon le consensus scientifique, il n'existe aucune preuve cohérente ou fiable que la ranitidine (le Zantac) augmente le risque de cancer. Le groupe estime que ces accords sont dans l'intérêt à long terme de l'entreprise et de ses actionnaires car ils éliminent "l'incertitude financière, le risque et la distraction associés aux litiges prolongés".
UBS salue un accord "clairement positif, supprimant un obstacle majeur et une incertitude pour les investisseurs" , avec un calendrier "en avance sur les attentes du marché" et une valeur totale dans la partie inférieure des prévisions basées sur les règlements antérieurs de litiges portant sur les produits de grandes sociétés pharmaceutiques.
UBS précise après la conférence téléphonique organisée par GSK que les 7% restants des dossiers Zantac n'ont pas refusé le règlement, mais que GSK a contacté les 10 plus grands cabinets d'avocats plaignants en priorité, et entamera des discussions avec les responsables des 7% restants des dossiers, qui sont répartis dans plusieurs petits cabinets d'avocats.
Sanofi a payé environ 100 millions de dollars pour régler environ 4000 cas (25 000 dollars par plaignant) en avril dernier en dehors de l'Etat du Delaware. Le laboratoire français "resterait confronté à quelque 25 000 affaires dans cet Etat pour un coût total potentiel qui pourrait atteindre 700 millions de dollars sur la base des derniers règlements" précise Invest Securities.
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