(AOF) - Commerzbank (-4,53% à 14,965 euros) ferme la marche de l'indice Dax40 alors que le gouvernement allemand a mis sous l'éteignoir les spéculations à propos du rachat de la banque allemande. Le secteur bancaire européen souffre plus globalement de la baisse des taux longs provoquée par l'annonce d'indices des directeurs d'achat décevants en septembre sur le Vieux Continent. " Le gouvernement fédéral décide de ne plus vendre d'actions de la Commerzbank pour le moment ", a indiqué vendredi soir l'Agence des finances de la République fédérale d'Allemagne (Deutsche Finanzagentur).
" Commerzbank est un établissement stable et rentable. La stratégie de la banque est orientée vers l'indépendance. Le gouvernement fédéral l'accompagnera jusqu'à nouvel ordre en maintenant sa participation ", précise-t-elle dans son communiqué. L'agence fédérale des finances est le principal actionnaire de Commerzbank avec 12% du capital.
Berlin était monté au capital de la deuxième banque allemande pour la sauver lors de la crise financière en engageant quelque 18 milliards d'euros.
Unicredit avait annoncé le 11 septembre dernier détenir environ 9% du capital de Commerzbank via notamment le rachat de 4,49% du capital auprès de l'Etat allemand. L'acquisition de cette participation avait alimenté la spéculation sur un rachat de Commerzbank par sa concurrente transalpine. Le titre de la concurrente de Deutsche Bank a ainsi progressé d'environ 25% en moins de 15 jours.
Elle avait également provoqué des levées de boucliers de part des syndicats en raison des craintes d'importantes suppressions de postes. Le manque de transparence de l'approche d'UniCredit a irrité les fonctionnaires allemands, a expliqué à Bloomberg une personne au fait du dossier.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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