(AOF) - Plus fort repli de l'indice FTSE MIB, le titre Banca MPS perd 7,06% à 2,855 euros après l'annonce de la cession du quart de son capital par l'Italie. Rome détenait un peu plus de 64% du capital de la banque italienne depuis son sauvetage en 2017 et avait échoué à la reprivatiser il y a deux ans. Dans le cadre d'une procédure accélérée, le ministère des Finances a placé un peu moins de 315 millions d’actions auprès d’investisseurs institutionnels italiens et étrangers au prix de 2,92 euros. Ce dernier fait ressortir une décote de 4,9% par rapport à la clôture du 20 novembre.
"Face à la demande recueillie, plus de cinq fois supérieure au montant initial, l'offre a été portée de 20% à 25% du capital social de BMPS" a indiqué le ministère des Finances (MEF).
"La transaction représente la première phase d'un processus plus large qui conduira le MEF à obtenir une valeur maximale pour la banque, dans l'intérêt de celle-ci et de toutes les parties prenantes", a indiqué le Bercy italien. En échange de l'injection de 5,4 milliards d'euros en 2017, l'Italie s'était engagé auprès de la Commission européenne à sortir du capital de Banca MPS à terme.
Longtemps considérée comme le maillon faible du secteur bancaire italien, Banca MPS a redressé ses comptes et sa solidité financière. Sur les 9 premiers mois de 2023, elle a enregistré un bénéfice net de 928,6 millions d'euros contre une perte de 334,4 millions d'euros, un an plus tôt. Elle anticipe pour cette année un bénéfice net supérieur à 1,1 milliard d'euros. La banque italienne affiche en outre un ratio de fonds propres durs (CET1) de 16% à fin septembre.
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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