(AOF) - A Francfort, Adidas recule de 4,17% à 211,50 euros et est bien parti pour accuser une quatrième séance de suite dans le rouge. L'équipementier sportif allemand fait les frais d'une dégradation de Barclays qui est passé de "Surpondérer" à "Pondération en ligne" tout en abaissant son objectif de cours de 254 à 215 euros. Dans une note consacrée au luxe, la banque d'affaires britannique anticipe une faiblesse continue de la demande dans l'Empire du Milieu dans un contexte de forte concurrence. "L'année 2025 sera difficile" pour la marque aux trois bandes, soutient le broker.
"Bien que nous considérions toujours Adidas comme l'une des marques les plus dynamiques du secteur, nous sommes désormais plus prudents quant aux opportunités structurelles offertes par la Chine après notre voyage dans ce pays. Ces facteurs, associés aux incertitudes aux États-Unis, sont susceptibles de peser sur le redressement des marges EBIT en 2025 et au-delà", précise Barclays.
Les tendances de la vente au détail ont décéléré trimestre après trimestre depuis le début de l'année alors que la fréquentation des magasins en dur est restée faible jusqu'à l'été.
"Le ralentissement de l'économie, la faiblesse prolongée de la confiance des consommateurs, la saturation croissante du marché et l'intensification de la concurrence sont susceptibles de peser sur le secteur chinois des articles de sport", résume le broker.
Les ventes en Chine de la marque Adidas ont augmenté de 8% contre 14% en Europe au premier trimestre 2024. Le chiffre d'affaires en Amérique du Nord, son deuxième marché le plus important, a diminué de 4% sur la période.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Biens de consommation
En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.
Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.
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