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La valeur du jour à Wall Street - Salesforce se distingue après ses résultats
information fournie par AOF 29/02/2024 à 17:14

(AOF) - Salesforce (+1,92% à 305,53 dollars) affiche l’une des plus fortes hausses de l’indice Dow Jones en compagnie de plusieurs valeurs technologiques, dont Intel et Amazon. Ces dernières bénéficient de la baisse des taux longs. Le fournisseur de solutions de gestion de la relation client à distance a présenté des résultats meilleurs que prévu et des prévisions de revenus un peu courtes. JPMorgan continue de penser que "Salesforce exploite un modèle d'entreprise qui plie, mais ne se rompt pas, même dans un contexte macroéconomique difficile qui affecte tous les éditeurs de logiciels".

Au quatrième trimestre, clos fin janvier, de l'exercice 2024, la firme américaine a généré un bénéfice net de 1,45 milliard de dollars, soit 1,47 dollar par action, contre une perte nette de 98 millions de dollars un an plus tôt à la même époque, soit 10 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 2,29 dollars, dépassant de 2 cents le consensus.

Les revenus de Salesforce ont progressé de 11% à 9,29 milliards de dollars contre 9,22 milliards attendus. Ils ont augmenté de 10% hors impact des changes.

Bonne nouvelle pour les actionnaires, la société commencera à verser un dividende trimestriel de 40 cents par action.

Sur l'exercice 2025, le groupe cible des revenus entre 37,7 et 38 milliards de dollars, en progression de 8% à 9%. Le bénéfice par action ajusté est anticipé entre 9,68 dollars et 9,76 dollars. Le consensus Bloomberg s'élève à respectivement 38,6 milliards de dollars, et 9,63 dollars. Les investisseurs les plus optimistes anticipaient une croissance de 10% à 12%, rapporte JPMorgan.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Belle dynamique

Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.

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En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

Valeurs associées

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 29/02/2024 à 17:14:00.

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