(AOF) - Macy's grimpe de 11,27% à 19,95 dollars. La chaîne de grands magasins est sous les feux des projecteurs alors que Arkhouse Management et Brigade Capital Management ont relevé leur offre de rachat à environ 6,9 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Les sociétés d'investissement proposent désormais 24,80 dollars pour chaque action de Macy's qu'elles ne détiennent pas encore, contre 24 dollars par action proposés en mars et 21 dollars en décembre.
Récemment, la chaîne américaine a revu à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année, après que son résultat net du premier trimestre fiscal de l'opérateur de grands magasins ait dépassé les attentes du marché.
La société prévoit désormais un bénéfice ajusté par action compris entre 2,55 et 2,90 dollars pour l'année en cours, contre une prévision précédente de 2,45 à 2,85 dollars.
Le chiffre d'affaires devrait se situer entre 22,3 et 22,9 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation par rapport à la prévision précédente de 22,2 milliards de dollars.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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