(AOF) - Rubis (-8,39% à 26 euros) accuse la deuxième plus forte baisse de l'indice SBF 120 au lendemain de la publication de résultats décevants au premier semestre 2024. "La dégradation des résultats est liée à l'activité Distribution d'énergies (-17% au niveau de l'EBITA à 284 millions d'euros), pénalisé par la zone Afrique (-46% à 72 millions d'euros) qui souffre d'effets techniques (paiement à l'Etat malgache au premier semestre 2023, perte de change au Nigéria) et de conditions opérationnelles difficiles au Nigéria et au Kenya", souligne Invest Securities.
En outre, le broker explique que "la division Production d'Electricité Renouvelable affiche un Ebitda sur ce premier semestre de 11 millions d'euros, soit une hausse de 12%).
Sur ce premier semestre, le chiffre d'affaires du distributeur de produits pétroliers s'affiche stable à 3,33 milliards d'euros. Son résultat net part du groupe s'élève à 130 millions d'euros, en repli de 24% par rapport à la même période l'an passé.
Le résultat brut d'exploitation (RBE) du distributeur d'énergie est ressorti à 358 millions d'euros, en décroissance de 12% tandis que son résultat opérationnel courant (ROC) s'élève à 257 millions d'euros, soit un recul de 20%).
En revanche, son cash-flow opérationnel est de 352 millions d'euros, en hausse de 6%.
Pour son activité Distribution d’énergies, Rubis explique qu"en Afrique, la marge brute est en baisse de 13%, corrigée sur 2023 de l'échelonnement du paiement par l'État malgache du manque à gagner de 2022 (11 millions d'euros) et de la neutralisation des pertes de change au Nigéria (25 millions d'euros)". Le semestre a été marqué par des conditions opérationnelles difficiles au Nigéria et au Kenya, associées à une forte volatilité des changes au Kenya.
Toutefois, le spécialiste du stockage de produits liquides industriels indique que la zone Caraïbes est restée dynamique dans ce segment, avec des volumes en hausse de 5%, malgré la situation compliquée à Haïti (- 24% de volumes).
En parallèle de la présentation de leurs résultats au premier semestre, Rubis réitère ses objectifs pour l'année 2024. Ainsi, le RBE groupe devrait s'établir entre 725 et 775 millions d'euros alors qu'il est attendu à 751 millions d'euros par les analystes.
En outre, son résultat net part du groupe devrait rester stable alors que "la confiance dans la croissance des dividendes est également renouvelée".
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Les enjeux du recyclage de l'eau
Selon un rapport du Forum économique mondial, la demande en eau va bondir de 55 % à l'horizon 2050. Or l'eau n'est recyclée qu'à 11% sur le plan mondial, avec de fortes disparités selon les pays : si ce taux atteint 89 % en Israël, il tombe à 15 % en Espagne. Il est même inférieur à 1 % en France ! La dirigeante de Veolia estime pourtant que le taux de 10 % visé à l'horizon 2030, dans le cadre du nouveau plan Eau annoncé par les autorités, est atteignable sous certaines conditions. Au premier rang se trouve la simplification administrative. Veolia s'engage à tripler sa production d'eau recyclée d'ici à 2030 pour la porter à 3 milliards de m3. Dans ce domaine, le leader mondial des services à l'environnement a renforcé son savoir-faire lors de son OPA sur l'ex-groupe Suez.
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