(AOF) - Cegedim fléchit de 5,83% à 18,42 euros, se classant ainsi parmi les plus forts replis du marché SRD au lendemain de la publication de ses comptes du premier semestre. Le spécialiste du numérique en santé a dévoilé une perte nette consolidée de 5,6 millions d'euros contre 4,4 millions d'euros un an plus tôt à la même époque. En revanche, le résultat opérationnel courant a bondi de 57% à 10,7 millions d’euros. Il a représenté 3,6% du chiffre d’affaires en 2023 contre 2,5 % en 2022.
" Cette progression résulte principalement de l'amélioration des résultats de Cegedim Santé et des activités exercées au Royaume-Uni ainsi que de la bonne performance des activités en ressources humaines, data et marketing " a expliqué la société.
Cegedim Santé a nettement réduit sa perte opérationnelle courante à 1,4 million d'euros cette année contre une perte de 6,3 millions d'euros au premier semestre 2022.
Déjà publié, le chiffre d'affaires a atteint 301,0 millions d'euros, en progression de 12,5% en données publiées par rapport à l'an dernier.
Le spécialiste du numérique en santé anticipe toujours une croissance organique annuelle de son chiffre d'affaires 2023 d'au moins 10% par rapport à 2022. Cegedim table par ailleurs sur un résultat opérationnel courant " qui s'orientera à la hausse, avec notamment les premiers retours sur les investissements réalisés sur Cegedim Santé et sur l'international ". Enfin, le groupe n'anticipe pas d'acquisition significative en 2023.
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Blues dans la cybersécurité
Une analyse de Gartner révèle que près de la moitié des responsables de la sécurité devraient changer d'emploi d'ici à 2025 en raison d'un stress trop élevé. Parmi eux, le quart devrait opter pour des fonctions complètement différentes. L'ancienneté moyenne d'un " CISO " (Chief information security officer) serait limitée à 26 mois. Les entreprises françaises, du fait de budgets trop limités, ne peuvent répondre qu'à la moitié des standards internationaux requis. Une pénurie de talents est également à déplorer alors que le marché français du numérique affronte une pénurie d'environ 15.000 personnes. Une rémunération insuffisante pourrait l'expliquer : la rémunération n'excèderait pas 200.000 euros en France, contre 800.000 euros environ dans le monde anglo-saxon pour les meilleurs postes.
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