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La valeur du jour à Paris - Atos : l'offre de David Layani préférée à celle de Daniel Kretinsky
information fournie par AOF 11/06/2024 à 10:38

(AOF) - Après un ultime report la semaine dernière, le conseil d’administration d’Atos a finalement porté son choix sur l’offre de restructuration financière du consortium emmené par Onepoint, la société de David Layani, principal actionnaire d'Atos. Elle était en concurrence avec celle de l’homme d’affaires Daniel Kretinsky. " OnePoint était considéré dès le début comme le mieux disant ", rappelle Invest Securities. En Bourse, l’action de la société informatique en difficulté dévisse de 10,75% à 1,0175 euro, prenant la dernière place de l'indice SBF 120.

" Cela ne change rien au sort des actionnaires actuels qui devraient être massivement dilués dans la restructuration financière ", souligne Invest Securities. Ils " détiendraient moins de 0,1% du capital social ", a précisé Atos ce matin.

Le consortium Onepoint est composé de Onepoint, Butler Industries et Econocom, ainsi que d'un groupe de certains créanciers financiers de la société. Son offre prévoit la conversion de 2,9 milliards d'euros de dette existante en fonds propres ; 1,5 milliard d'euros de nouveaux fonds sous forme de dette (dont 300 millions d'euros de garanties bancaires) et 250 millions d'euros de nouveaux fonds en fonds propres.

Ceux-ci sont répartis en 175 millions d'euros provenant du consortium Onepoint, pour une prise de participation de 21% au capital, et 75 millions d'euros provenant des créanciers, pour 9% du capital.

" La proposition est globalement conforme aux principaux paramètres financiers fixés par la société, assure une structure de capital plus solide et apporte notamment des liquidités financières adéquates pour financer l'activité ", a souligné la société informatique en difficulté.

Autre atout important de cette offre, elle bénéficie " du soutien d'un grand nombre de créanciers financiers d'Atos et assure ainsi avec plus de certitude la conclusion d'un accord définitif de restructuration financière ".

La société informatique en difficulté considère en outre qu'elle est " la mieux orientée en matière d'intérêt social de la société, en particulier de ses employés et de ses clients ".

" Une étape majeure a été franchie ce matin et permet enfin à Atos d'engager concrètement la dernière phase des négociations relatives à sa restructuration financière, après une longue période d'incertitudes qui a heurté son activité " a déclaré David Layani, le Président fondateur de Onepoint.

Atos travaillera avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière qui sera ensuite mis en œuvre par le biais d'une procédure accélérée dédiée d'ici juillet 2024.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 11/06/2024 à 10:38:00.

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