(NEWSManagers.com) - Les années se suivent et se ressemblent pour La Française. " 2017 a été une année assez record " , a dévoilé Patrick Rivière, son directeur général, à l'occasion d'une rencontre avec la presse. " Nous avons enregistré une collecte nette d'environ 6 milliards d'euros en 2017, un niveau assez similaire à 2016, a-t-il précisé. Cette collecte a été bien répartie sur nos différentes expertises, à savoir l'immobilier, les solutions d'investissement et la gestion des valeurs mobilières. "
Dans ce contexte, ses actifs sous gestion ont atteint le niveau record de 66,2 milliards d'euros à fin décembre 2017 contre 59,9 milliards d'euros à fin décembre 2016. A elle seule, la gestion obligataire (" fixed income " ) représente 24 milliards d'euros d'encours, " soit un tiers de nos actifs sous gestion " , a souligné Patrick Rivière. Mieux, " la gestion obligataire a été un solide vecteur de collecte, avec 1,1 milliard d'euros de souscriptions nettes en 2017 " , a-t-il ajouté. A l'issue de l'exercice 2017, l'immobilier totalise 16,1 milliards d'euros d'encours (contre 14,5 milliards d'euros un an plus tôt) tandis que les solutions d'investissement pèsent 10,9 milliards d'euros d'actifs sous gestion (contre 7,5 milliards d'euros à fin 2016).
Revenant sur la seule activité obligataire, La Française a indiqué que cette expertise été portée par son développement à l'international. De fait, " 11% des encours obligataires sont aujourd'hui détenus par des clients internationaux, soit 2,1 milliards d'euros, a évoqué Patrick Rivière. En outre, plus de 53% de la collecte provient de l'international. " Par typologie d'expertises, la collecte nette obligataire a été portée par les fonds à échéance, la dette subordonnée qui affiche 1,4 milliard d'euros d'encours à fin 2017 et la performance absolue, dont le pôle a été récemment renforcé avec l'arrivée de Maud Minuit (lire NewsManagers du 23 novembre 2017).
A l'occasion de cette rencontre, Patrick Rivière a également annoncé la décision de la société de gestion de prendre à sa charge l'ensemble des frais de recherche sur la gestion obligataire. L'objectif est de " maintenir la qualité de la recherche utilisée dans le cadre de la gestion " , a précisé La Française.
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