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La finance se met au vert
information fournie par Newsmanagers 19/01/2018 à 13:15

(NEWSManagers.com) - Les technologies vertes deviennent la première opportunité d'investissement de notre temps, affirme une étude de Bank of America Merrill Lynch (" The Clean Revolution - Global Climate Change Primer" ). La société de gestion affirme en effet que le changement climatique et les conditions météo extrêmes qui en résultent sont aujourd'hui le risque mondial numéro 1, s'apprêtant à toucher 60 % de la population pour un coût s'élevant à 5 % du PIB mondial d'ici 2100. Or, les énergies renouvelables et les nouvelles solutions d'efficacité énergétique peuvent contribuer pour 80 % à une perspective de réchauffement limitée à 2°C.

De nouveaux modèles émergent avec le transport, les véhicules électriques autonomes, et les smart cities, qui comptent désormais parmi les secteurs aux plus fortes croissances, affirme Bank of America Merrill Lynch. L'établissement prévoit ainsi que les investissements bas-carbone s'élèveront à 70.000 milliards de dollars à l'horizon 2040. La banque a identifié 11 points d'entrée pour les investisseurs, parmi lesquels les énergies renouvelables, les véhicules électriques, les systèmes de stockage d'énergie, l'éclairage et les LED, les smart grids, ainsi que les bâtiments, transports et industries à haute efficacité énergétique.

Les outils financiers innovants, tels que les obligations vertes, qui enregistrent leur cinquième année consécutive d'émission record, vont eux aussi changer la donne en encourageant le capital privé à financer les solutions environnementales, selon une autre étude consacrée aux obligations vertes (" Green Bonds : Green Machine -Global Green Bonds Primer" ). À cet égard, la France se distingue : sur l'année 2017, l'Etat français était le premier émetteur mondial d'obligations vertes, Engie se classant cinquième et la SNCF treizième (chiffres au 31 octobre 2017). Nouvel émetteur en 2017, l'Etat français se positionne d'entrée de jeu à la quatrième place du classement global des émetteurs depuis la création de ces obligations, tandis qu' EDF et GDF Suez se classent respectivement 6e et 17e.

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