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L'armée US dément préparer l'évacuation d'une base en Irak
information fournie par Reuters 23/06/2019 à 00:36

 (Actualisé avec Pompeo, sources supplémentaires §4-6-7)
    TIKRIT, Irak, 23 juin (Reuters) - L'armée américaine a
démenti samedi s'apprêter à évacuer de la base militaire
irakienne de Balad, à 80 km au nord de Bagdad, près de 400
employés de Lockheed Martin  LMT.N  et Sallyport Global
travaillant comme contractuels pour le Pentagone, en raison de
"menaces potentielles". 
    "Nous ne prévoyons pas pour l'instant d'évacuer du personnel
de Balad", a déclaré le colonel de l'US Air Force Kevin Walker,
dans un communiqué. "S'il devait y avoir des menaces croissantes
contre notre personnel, l'US Air Force prendrait des mesures
pour fournir les protections requises."
    L'armée irakienne a également démenti l'information,
assurant que l'Irak "assure la sécurité de nos combattants et
des conseillers et instructeurs américains". 
    Dans un communiqué diffusé samedi en fin de journée, le
secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a déclaré que "les
Etats-Unis n'évacuent pas de personnel de la base aérienne de
Balad".
    Le vaste complexe militaire de Balad a été touché la semaine
dernière par trois tirs de mortier, qui n'ont pas fait de
victimes et n'ont pas été revendiqués.
    Une source militaire et une source sécuritaire ont déclaré à
Reuters que le projet d'évacuation a été annulé samedi matin
après que du personnel militaire américain et irakien a garanti
aux sociétés que les mesures de sécurité seraient accrues autour
de la base. 
    Trois autres sources militaires irakiennes avaient dit
vendredi à Reuters que l'armée américaine s'apprêtait à évacuer
de la base de Balad près de 400 employés de Lockheed Martin et
Sallyport Global travaillant comme contractuels pour le
Pentagone.
    Selon l'une des sources, l'évacuation est programmée pour
s'étaler sur dix jours et pourrait intervenir à tout moment.
    "Les Américains nous ont informés qu'ils ne maintiendraient
qu'un personnel limité et nécessaire, qui travaille à la
maintenance des chasseurs F-16 irakiens", a dit une autre source
irakienne. Lockheed a livré ses premiers F-16 à l'Irak en 2014. 
    Une porte-parole de Lockheed Martin pour le Moyen-Orient a
déclaré qu'il n'y avait pas "pour l'instant" de projet
d'évacuation des employés de Lockheed de la base de Balad. 
    Deux autres bases irakiennes hébergeant des forces
américaines ont été touchées par des roquettes au cours de la
semaine écoulée, près de Bagdad et Mossoul, et mercredi, une
roquette a été tirée à proximité d'une installation d'ExxonMobil
près de Bassorah, dans le sud de l'Irak, incitant la compagnie
pétrolière américaine à évacuer une vingtaine d'expatriés.
    Selon des responsables locaux, des milices chiites soutenues
par l'Iran sont à l'origine de l'incident de Bassorah. 
    L'Iran n'a fait aucun commentaire. La République islamique a
en revanche fermement démenti être responsable de plusieurs
attaques contre des pétroliers dans le Golfe arabo-persique ces
dernières semaines, comme l'en accuse Washington.
    Ces incidents s'inscrivent dans un contexte de tensions
aiguës entre les Etats-Unis et l'Iran.

 (Ghazwan Hassan, avec Ahmed Rasheed à Bagdad; Jean-Stéphane
Brosse et Jean Terzian pour le service français)
 

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