
Les ventes de Gucci ont déçu les investisseurs. (© D. Simon)
Les investisseurs prennent ombrage du ralentissement des ventes de Gucci. Mais Kering reste un groupe solide financièrement et sa valorisation présente une belle décote par rapport au secteur du luxe.
La sanction est sévère. L’action Kering a cédé 7% à la Bourse de Paris dès l’ouverture des marchés en réaction à la publication des résultats annuels 2020 du groupe de luxe.
Pourtant, la performance globale affichée par Kering est à peu près en ligne avec les anticipations des analystes.
Le chiffre d’affaires s’élève à 13,1 milliards d’euros, en repli de 16,4% à données comparables. Mais dans le détail, les observateurs ont surtout tiqué sur le manque de vigueur de la marque Gucci qui fournissait 63% du chiffre d’affaires et 78% du résultat d’exploitation du groupe en 2019.
Gucci a cent ansSur l’ensemble de l’exercice 2020, les ventes de la maison de couture italienne ont reculé de 21,5%, à 7,44 milliards d’euros et son résultat opérationnel a chuté de 33,8% à 2,6 milliards d’euros. La marge d’exploitation a cédé 5,9 points de pourcentage, à 35,1%.
Très dépendantes des flux touristiques chinois, les ventes de la marque ont chuté de 47% en Europe et 32% au Japon. Cette tendance s’est poursuivie au quatrième trimestre dans ces deux zones alors qu’un redressement était perceptible en Amérique du Nord (+13%) et en Asie-pacifique (+8%).
Dans le même temps, les dirigeants ont poursuivi la stratégie d’une plus grande maîtrise de la distribution en augmentant la part des ventes effectuées dans le réseau de boutiques en propres et
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