
Le titre du promoteur grimpe de 18% depuis le début de l'année. (© Kaufman & Broad)
Les comptes du premier semestre du promoteur immobilier ont rassuré les investisseurs. Mais le coup de frein sur le rythme des réservations n'est pas une bonne nouvelle. Que faire de l'action qui offre un dividende de 2,50 euros ?
Le groupe présidé par Nordine Hachemi a dégagé un résultat net de 38,5 millions d’euros pour le semestre fiscal clos au 31 mai, en hausse de 2,1 %, grâce à une réduction de charge fiscale.
Kaufman & Broad a bien digéré le plongeon de 9,4 % du chiffre d’affaires à 703,8 millions d’euros, dû au repli de l’activité de bureau. Le pôle logement, qui représente 87% des facturations, est stable à 610,9 millions d’euros.
Rendement du dividende de 6,8%Le promoteur immobilier tire son épingle du jeu mais il se garde bien de trop promettre alors que le marché de l’immobilier résidentiel neuf donne de vrais signes d’essoufflement.
Si le carnet de commande global – logement et bureaux – s’inscrit en hausse de 7,9% à 2,25 milliards d’euros (dont 90% sur le résidentiel), le rythme des nouvelles réservations de logement pique du nez (-6,5% à 807,8 millions d’euros).
Cette inflexion est un signal avancé du chiffre d’affaires dans 18 mois. De quoi conforter notre sentiment mitigé sur le titre qui s’échange 10,5 fois le résultat net de l’année en cours.
La perspective d’un maintien du dividende à verser l’an prochain à 2,50 euros, soit un rendement de 6,8%, ne constitue pas à ce stade un argument suffisant pour compenser la menace d’une rentabilité sous pression dès 2020.
Vendez l'action Kaufman & Broad.
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